Je pense que tu devrais t'écarter de la discussion (c'est même plus un débat là) Neurotoxine, parce que t'apportes rien et que tu sais pas de quoi tu parles, ni comment l'orientation fonctionne (coucou coco y a pas que la moyenne qui compte dans l'orientation).
@leannie : J'ai généralisé du fait que je vois et voyais des S rester pantois devant ce que nous faisions, des S à qui je parlais et qui me disaient qu'en gros ils ne comprenaient rien (en soi, l'utilité réelle) de ce qu'ils faisaient et qu'il ne faisaient qu'appliquer des formules aux moments opportuns, que ce soit en maths ou en mécaniques. En SVT j'ai entendu dire qu'il suffisait d'apprendre les formules par coeur et ça passe facile par exemple ; et des témoignages comme ça j'en ai eu à foison.
y a pas que le facteur "difficulté" qui fera varier le taux de réussite d'un bac
L'écart des notes entre profs en L est aberrant. A l'échelle nationale, je pense que tous ces profs peuvent influer de quelques pourcents, mais c'est que mon avis. Il y a forcément une raison pour avoir un écart de réussite entre les filières.
J'ai envie de te retourner les mêmes paroles x) Avec l'exemple que tu donnes, on dirait que tu généralises à ton tour.
Aucune personne étant allée en S ne m'a félicité (comment tant de gens se retrouve avec des regards admiratifs quand ils disent être allés en S... alors qu'on devrait plutôt être admiratifs de l'après-bac) ou a montré du respect ou quoique ce soit mais un petit sourire condescendant ou un air perplexe quand je leur informe de ma filière.
Comparer ou juger des deux ensemble ne sert à rien soit, mais la tradition presque inhérente à la S de nous cracher dessus a toujours été là. Même les profs nous le disent.
Qu'il y ait un manque de reconnaissance et une grande ignorance de la part de certains sur les fillières littéraires, je le comprends et je suis même d'accord, mais faut pas pourtant être de mauvaise foi et dire que les fillières scientifiques ça pue.
C'était pas mon intention de montrer que la S était pourrie. Mon intention était de montrer qu'elle est loin d'être la filière parfaite qui ouvre toutes les voix du monde, la "filière royale" (expression dont j'ai jamais entendu parler d'ailleurs).
Mais cette phrase me laisse très sceptique en tout cas. Là pareil que précédemment, j'ai l'impression que par manque de reconnaissance de votre fillière, vous êtes obligés de lancer du caca sur les autres
On vous montre juste que la trop grande importance accordée à la S est infondée, et qu'il y a beaucoup à redire sur vous aussi.
Mouais, ça aussi c'est généraliser.
Peut-être selon toi, mais pas selon mon expérience.
Ça doit surtout dépendre d'où et quand on effectue sa scolarité, les classes étant pas les mêmes etc. Néanmoins puisque la grande majorité des S que j'ai vu agissaient - plus ou moins - comme des personnes imbues d'eux-mêmes et rayonnant de fierté, il m'a semblé normal de les mettre dans un même sac, puisque c'est la
majorité .
Après il est vrai bien sûr que vous ne l'êtes pas tous, des gens qui ont la tête sur les épaules y en a partout et la S fait pas exception, une réelle objectivité et un respect de tous les autres champs d'études ne sont pas les qualités qu'on retrouve chez tout le monde (la preuve avec ce que les L subissent dès qu'ils y entrent).
Peut-être qu'on vous donne plus outils de réflexion, mais en S aussi on nous en donne des outils, il faut pas croire qu'on nous formate à être des calculatrices sur pattes x) on n'est pas dispensés des cours de philo (alors que vous maintenant, vous l'êtes des maths ! han)
On est dispensés de cours de maths parce que les bases
utiles on les a obtenues les années précédentes ; la philo c'est différent, sur le papier c'est censé nous faire réfléchir et nous permettre d'obtenir une réflexion personnelle sur le monde etc., donc c'est utile à tout le monde et pas spécialement aux L.
Puis on peut toujours avoir math en L, selon les envies...
Même si ça peut sembler paradoxal avec ce que j'ai dit, je ne fustige pas du tout la S. J'essaie juste de montrer que nous aussi on a des choses à dire, des remarques (ou des reproches) tout le monde en aura sur telle et telle filière, parfois très fondées et d'autres non ; et surtout qu'aucune filière, surtout à ce niveau, n'est de l'ordre de l'excellence, de la poubelle ou du juste-milieu.